Eric(k) Tagg
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Bio
Eric (Erik Tagg) est un talentueux auteur/compositeur/interprète doté d’aptitude multi instrumentiste aux claviers, à la flute, à la basse et bien sur comme interprète. Ces talents lui ont permis de démarrer une carrière d’artiste interprète d’abord au Pays Bas, au sein de formations éphémères pop rock dont BEEHIVE, puis aux États-Unis à Dallas et en Californie pour ses albums solo tout en continuant de prêter sa voix soyeuse et passionné sur les albums de Lee Ritenour dans sa période « RIT » pop rock au début des années 80. Originaire de Chicago, où il est né en 1953, Eric (Erik) Tagg a du voyager pour forcer son destin. Il a été un des pionniers du genre A.O.R en mobilisant les meilleurs talents du jazz et du soft rock pour des albums solo aux compositions chiadées qui sont devenu avec le temps des masterpieces du genre considérés comme tels par les amateurs et les collectionneurs. Plus collaborateur fidèle qu’opportuniste du devant de la scène, Eric Tagg a continué sa carrière d’auteur-compositeur-interprète de nombreuses années dans l’ombre de nombreux artistes pour lesquels il est crédité, un pied en Europe, l’autre aux États-Unis. Il faut attendre 1997 pour voir et entendre enfin un nouvel opus dans sa courte discographie, mais pas des moindres, puisque « through my eyes », reconnu comme un album brillant par la critique, confirme Eric Tagg comme un véritable artiste à l’âme westcoast. En fait, c’est la Californie qui est venu à lui… Tout rêveur qu’il est resté, Eric s’est finalement localisé au Texas et se consacre désormais pour son ministère paroissial.
Discographie
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Face 1 | Face 2 |
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got to be lovin’ you | babies |
rendez-vous | mutual feeling |
lover with stature | soul touch |
fancy meeting you | life goes on |
Marja’s tune |
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Mon avis : Album important dans la discographie d’Eric Tagg, mais plus encore pour l’histoire des sources du courant A.O.R, car il en est un des pionniers pour s’être hissé au dessus des saltimbanques du folk, de la pop et de la chanson variété pour promouvoir un style, une rigueur, des arrangements méticuleux pour servir une aspiration à rêver . Pour cela, il s’est accompagné d’un pianiste à l’expertise redoutable en la personne de Bert Ligon. Celui –ci originaire de Dallas a sublimé les accords mélodiques, nombreux dans les titres, grâce à la maitrise du piano électrique digne des plus grands et des arrangements de cordes qui tire sur la soul. Bien évidemment, nous sommes qu’en 1977, et la pop west coast sophistiquée et coloré n’en est qu’à ces balbutiements. Eric Tagg fait habilement la transition entre la variété festive, type « Michel Fugain et le BIG BAZAR » et la fusion jazz-pop, initié il faut l’admettre avec l’album « the art of tea » de Michael Franks en 1975, mais dont Eric en reprend la rigueur, mais en oriente l’esprit pour l’exporter hors des frontières, notamment en Europe. C’est peut être passé inaperçu à l’époque noyé sous la déferlante disco, mais les passionnés d’AOR ne se sont pas trompé en désignant « rendez vous » comme un classic masterpiece. Aujourd’hui, « rendez vous » mérite une véritable remasterisation, car les rééditions vinyles successives ne sont pas la hauteur de cet album richement instrumentalisé pour peu que l’on y prête une oreille experte.
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Face 1 | Face 2 |
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no one there | a bigger love |
Marianne (I was only joking) | cry baby |
promises promises | just another dream |
dreamwalkin’ | marzipan |
in the way | maos de afeto |
![](https://primary.jwwb.nl/public/o/l/o/temp-hsdfznnvllrofdlpzfgp/pasted-image-sat-jan-25-2025-17-26-44-gmt-0100-heure-normale-d-europe-centrale-high.png?enable-io=true&enable=upscale&crop=745%2C546%2Cx0%2Cy0%2Csafe&width=531&height=389)
Mon avis : Après une parenthèse Hollandaise et texane marquée par la production de son précédent album, Erik Tagg devenu Eric Tagg revient sur le devant de la scène Californienne avec « dream walkin’ » ; un opus ambitieux et chiadé produit par le guitariste de jazz fusion légendaire des studios de Californie et d’ailleurs. Bien que clavieriste, la production les a confié à Don Grusin’ (le frère de Dave), David Foster, Greg Mathieson et Ian Underwood pour les faire sonner un peu comme sur les productions récentes de Quincy Jones. Naturellement, les guitares sont expédiées avec un sans faute par Lee Ritenour avec beaucoup de facilité. Le résultat est bluffant grâce aussi à des compositions écrites en concertation avec Lee pour mettre en avant des arrangements sophistiqués construites pour mettre en valeurs des couplets/refrains plein de bons sentiments entrecoupés de passages instrumentaux épurés d’une grande technicité. Tout cela sublimé par une ingénierie du son qui cherche la perfection. Eric Tagg est un amoureux de la belle musique, il s’est donné du mal pour sa déclaration d’amour sans s’interroger sur son originalité.
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