TRIPLE "S" CONNECTION

TRIPLE S CONNECTION

BIO

Dans tout ce maelstrom de productions discographiques (post) disco de cette fin de décennie 70, il est un groupe ou une formation éphémère qui mérite l’attention de tout auditeur discophile de cette période, que certains indiquent comme la fin de l’âge d’or du microsillon.
TRIPLE "S" CONNECTION ; « S » comme Stan (Sheppard), Sterling & Steven (Rice) est une formation californienne pur sucre, formée semble t-il pour l’occasion de faire un album joyeux et sans grande prétention après un concours de DISCO gagné à la télévision. Les grands studios de la côte Ouest leur ont ouvert leurs portes et le label a financé le recrutement de la fine fleur de l’industrie musicale locale et même de faire venir de détroit McKinley Jackson, excusez du peu ! Un choix de marketing simple, une armada de moyen humains pour une formation joviale, pour ne pas dire opportuniste, qui veut se faire plaisir en 1979 et goutter aux paillettes. Stan est le fils de Bunky Sheppard, ça aide, il a donc baigné très tôt dans la musique westcoast de Californie. Stan se réorientera la décennie suivante comme producteur clairvoyant de BY ALL MEANS et de quelques autres artistes du cru. Steven & Sterling formeront un duo éponyme en 1982 pour un album unique « one night magic ». Ça se passe comme cela sous le soleil de Californie, les formations musicales peuvent être éphémères et/ou ses membres sont facilement interchangeables au gré des courants musicaux et des opportunités qui s’offrent à chacun. On préfère retenir le meilleur, TRIPLE "S" CONNECTION fait le job de proposer un album honnête, c'est le moins que l'on puisse faire avec autant de moyen.

Discographie vinyle

Face 1 Face 2
♥ my chérie amour jump for your love
dance the night away back in your arms again
livin’ and lovin’ just for you love is just a feeling
singing a song about you  

Mon avis : Il ne faut pas attendre un grand éclat artistique de triple « S » Connection, ce n’est pas son vocation. Les titres Soul/Disco sont dans l’air du temps de cette année 79, insouciante et heureuse entre le post disco de SOLAR et la soul de Lamont Dozier. Mise à part, « my chérie amour » ; reprise rythmée de Stevie Wonder calibrée pour danser le disco, tous les autres titres sont originaux et écrit par C. Matthews. Il n’est pas le compositeur le plus inspirée, mais il fournit les paroles nécessaire pour habiller les rythmiques requises pour danser le disco sur la face 1 et se trémousser façon R&B sur la face 2. Les petits desserts sont parfois servis avec de belles cuillères, qu’est venu faire McKinley Jackson sur cet album ? Danser le disco pardi ! Mais chute il ne faut pas le dire !