Jocelyn Brown

jocelyn brown

BIO

Jamais une voix d’un titre, n’avait autant marqué l’histoire de la funk que celle de Jocelyn Brown et son tube planétaire "somebody else’s guy" que tous le monde a entendu au moins une fois dans sa vie ; en boite pour les ainés, à la radio pour les cadets ou sur YouTube pour les teenagers adeptes de musique vintage black. Jocelyn Brown, son interprète, a connu la popularité et la gloire grâce à ce titre depuis 1984 comme quelques autres artistes identifiés grâce à un seul tube ou HIT.

Avant d’enregistrer "somebody Else’s Guy” finalement intégré à un album de même titre en 1984, Jocelyn Brown était sous contrat comme vocaliste de session pour les labels Prélude, puis Salsoul dans une formation de disco/funk INNERLIFE entre 1979 et 1982. Elle a aussi prêté sa voix puissante en chanteuse principale  pour CHANGE en 1980 ou en accompagnement pour d’innombrables artistes issus de tous les horizons musicaux. La voix de Jocelyn Brown est un don reçu à sa naissance en 1951 à Kinston, en Caroline du Nord (USA) dans une famille de musiciens. Quand sa famille a déménagé à New York, elle chante dans les Chœurs Gospel de Brooklyn. En 1982, elle enregistre son premier single solo : "Caught Up in a One Night Love Affair,' qui fut très populaire dans les boites de nuit de New York comme le studio 54. De fin 1983 à début 84, elle enregistre « somebody else’s guy » son premier album solo plutôt EP que Lp dont elle complète le crédit avec des titres issus des sessions « innerlife ». Plus que l’album, c’est le single qui sera un grand succès commercial et de popularité en Europe et aux Etats Unis où il s’est classé n°2 dans les charts R&B US. Chacun connait à présent l’ A cappella * celui qui annonçait le moment d’euphorie du funk dans les boites de nuit de 1983 à 1990 avant que la house et la techno ne balaye la funk et la R&B.
En 1987, un second album est enregistré ; « one for the heart », il contient de nouveaux titres inédits produits par John « Jellybean » Benitez (producteur en vogue), Hubert Eaves,III (D TRAIN) et James Batton. Il est un parfait compromis entre les exigences des clubs et celles des radios, mais il n’aura pas le succès commercial attendu en dépit de gros moyens mis à sa réalisation.
En 1990, elle se relocalise en Grande Bretagne et continu ses collaborations avec des groupes locaux (Incognito) et quelques artistes dans la house naissante. En 1991, Elle sort son 3ème album en duo avec Oliver Cheatham avec des titres inédits et des reprises. Un couple uni pour avoir enregistré chacun un tube inoxydable avec un capital de sympathie inaltérable par leurs fans. La suite appartient au monde du garage et de la dance des années 90 où Jocelyn a fait encore rugir sa voix pour des hits calibrés pour des clubbers.

Discographie vinyle

somebody else's guy - jocelyn brown

Mon avis : Un hit est la rencontre entre une époque et un(e) interprète pour un titre produit pour l’évoquer dans son présent avec sa psychologie collective, les aspirations et les goûts musicaux du moment. C’est une alchimie complexe, quelquefois qu'un coup de chance ou le flair permet d'atteindre pour séduire et faire adhérer un public large à une chanson ou une musique à l’instant t. "somebody Else’s guy" en est un parfait exemple ; construit sur un noyau dur rythmique avec batterie / basse puissantes et entrainantes qu'une ritournelle de claviers accompagne, il permet par une interprétation énergique de Jocelyn d’en faire un titre de pur funk pour un public large et multiethnique. "I wish you would" essaye de même sans y parvenir à nouveau. Les autres titres tirent sur du DISCO, certainement enregistrés lors de vieilles session de INNERLIFE où d'ailleurs et mises là pour compléter le crédit de l’album. "I’m somebody else’s guy"  et une version rap et remixée de la version original, comme une déclinaison pour surfer sur toutes les nuances du groove New-Yorkais. Plus Ep que Lp, "somebody Else's guy" n'est pas un véritable album mais un complément du hit du même nom

I can't get off my high horse and I can't let you goYou are the one whoYou are the one who makes me feel so real, ooh-yea-yeahOh, what I'm I supposed toOh, what I'm I supposed to do, babyWhen I'm so hooked-up on you? OohThen I realize, oh, I realizeThat you are somebody else's guy, guy, oh yeah...

 jocelyn brown - one for the heart

Mon avis : En 1987, la réalisation d’un album à vocation commerciale sur mesure pour une voix d’une diva aspirante comme Jocelyn Brown, a nécessité un compromis entre suivre les tendances électro pop initiés par les artistes de gros calibres ; Whitney Houston, Chaka Khan et respecter un marqueur musical lié à un titre HIT précédent. Cette équation est en partie résolue grâce à l’association entre producteurs chevronnés et musiciens en vogue sur la scène funk ou au fait des courants musicaux populaires. Malheureusement, en dépit des moyens mises en œuvre et du soin apporté aux arrangements, il n’y a pas de hits qui émerge de l’album du niveau de "somebody else’s guy". On se contentera de très bons morceaux rythmés dance compatible qui tire sur la pop : « "love’s gonna get you" ,  "caught in the act" » un titre qui évoque "somebody… " avec  "ego maniac"  et quelques titres sentimentaux R&B à coloration Westcoast qui ont le mérite de nous faire découvrir des aptitudes d’interprétation que Jocelyn Brown ne nous avait pas dévoilées dans l’album précédent.

Créez votre propre site internet avec Webador