SOUTHROAD CONNECTION

southroad connection

BIO

Parmi la moisson de petits groupes ou de formations plus ou moins opportunistes qui se sont montés avec l’explosion du boogie/funk à la fin des années 1970 en parallèle du mouvement disco, notamment à New York, il en est un qui requiert une attention particulière; SOUTHROAD CONNECTION. Formation à faible audience; un seul hit classé, mais valorisée par la notoriété de son producteur; Lionel Job.

Ce dernier s’est illustré par la suite comme étant le plus doué de sa génération en supervisant la discographie de STARPOINT au plus fort de sa carrière et de Joe Public vers la fin de celle-ci. L’album “sweet ride” de SOUTHROAD CONNECTION est sorti en 1978, juste après un single disco orphelin au succès très modéré “just laying it down”. Ce qui renforce l’intérêt de l’album, au delà de son contenu et de son label New New-yorkais minuscule, c’est qu’il est le premier de ce producteur légendaire. On note aussi par le crédit de cet album que les membres de ce groupe sont de véritables musiciens; gage de sérieux dans le recrutement des membres à une époque où beaucoup de formations s’appuyaient pour le travail de studio sur des musiciens additionnels... Après un changement de label pour United Artist, deux albums se suivent et complètent la discographie réduite de ce groupe toujours honnêtement bien servi à la production par Lionel Job : « ain’t no time to sit down » en 1979 et « positive energy » l’année suivante.Hélas, comme souvent pour ce genre de petites formations qui peinent à trouver leur personnalité par un style pas suffisamment affirmé ou qui ne trouvent pas leur public par des hits marquants, la confiance des maisons de disque est érodée par les méventes de leurs albums et les producteurs jettent l’éponge. Ce qui est le cas pour Lionel Job dont l’intérêt se porte déjà vers d’autres horizons. SOUTHROAD CONNECTION n’a pas survécu, leurs albums oui, pour les collectionneurs les plus avertis des ambiances sonores funk de la fin décennie 70.

Discographie

    Mon avis : Quelques bonnes idées ne font pas les grands disques. « Bring your body back » commence très fort sur un mode disco funk mais la suite s’essouffle ou rate son positionnement que l’on perçoit hésitant ou non assumé. Avec un peu d’indulgence ou une oreille curieuse de l'offre artistique du Lionel job pré-starpoint, on peut déceler quelques passages intéressants ou de la bonne graine pour la suite comme des solos de lead synthétiseurs. Groupe mineur parmi bien d’autres, « sweet ride » est un disque honnête qui n’a d’autre ambition de nous faire danser avec le sourire ou la grimace...