« La fusion du jazz et du funk était une évidence pour ces artistes pionniers afin qu’ils expriment leurs créativités festive de leur époque sans reniement des exigences de la technique ni même de l’âme jazz qui les envoûte»

George Duke

BIO

George Duke fut un artiste majeur de la scène jazz/fusion internationale depuis quatre décennies. Sa passion pour le jazz était demeurée intacte en dépit d’un penchant pour le funk qui a accompagné sa carrière d’artiste, de musicien et de producteur. L’histoire de ce joueur de piano prodige remonte à l’âge de quatre ans quand sa mère l’emmena voir un jour un concert de Duke Ellington. Il est rentré en criant : « je veux un piano, je veux un piano !». Le jeune George Duke commence le piano à 7 ans. A 16 ans, il joue déjà du jazz avec ses camarades d’école. Mais son inspiration et ses premières émotions lui viennent des chants et des musiques des églises Baptistes qu’il a fréquenté enfant et adolescent. En 1967, il est diplômé de musique au conservatoire de San Francisco. George et un jeune chanteur : Al Jarreau forment un groupe qui joue dans un club de San Francisco. George est diplômé plus tard d’un Master Universitaire de composition. Il démarre dans la foulée la réalisation d’album de jazz. A la radio, George écoute un disque de Jean Luc Ponty et désire ardemment travailler avec lui. Son vœu se réalise ; George Duke, Al Jarreau et Jean Luc Ponty forment GEORGE DUKE TRIO, une jeune formation qui tourne en Californie, en Europe et dans divers festivals de jazz à la fin de la décennie 1960.

 

Dans un fameux club de Los Angeles « Three expérience », George s’essaye au piano électrique devant un parterre de connaisseur médusés : Cannonball Adderly, Quincy Jones et Frank Zappa. Ce dernier l’enrôle pour une tournée une année entière. Tout en restant fidèle au jazz, George Duke prend pied dans le fusion jazz naissant et fait la rencontre de Stanley Clark, Flora Purim, Airto Moreira (artistes brésilien), puis Billy Cobham. Des rencontres décisives pour sa future carrière sur le plan artistique et commercial.

En 1976, George Duke entame une série d’album solo jazz fusion en contrat avec Epic. Au troisième coup « reach for it » album réorienté funk propulse l’artiste au sommet des charts et est disque d’or. Il décide alors d’entamer une carrière de producteur pour d’autres artistes et s’essaye donc avec Dee Dee Bridgewater, Raoul de Souza et Flora Purim. En 1979, l’album solo « brazilian love affair » est enregistré aux Brésil. Le contenu jazz/funk à l’infusion exotique distille les saveurs des synthétiseurs solos de George. Il perce réellement avec le groupe taste of honey dont le titre « sukiyaki » atteint la première place du classement R’nB / pop charts. Dans la première moitié de la décennie 80, il produira un grand nombre d’albums pour des artistes et des groupes comme Jeffrey Osborne, Sister Sledge, Deniece Williams, seawind, the blackbyrds… avec un positionnement stratégique et commercial pour la classification R’nB / pop, ainsi que pour lui ou en duo avec Stanley Clark avec une coloration légèrement plus jazz fusion. La qualité et le succès ne sont pas toujours au rendez vous, la boulimie de travail conduisant forcement au surmenage et à la panne d’inspiration qui va s’accentuer encore avec le départ de Epic pour Electra en 1985...

Deux exceptions, l’album « dream on » en 1982 dont le titre « shine on » fait un carton au japon fait de lui une « star international ». Le suivant « guardian of the light » en 1983 propulse « reach out » en tête des hits parades en France ! En 1985, quitter Epic pour Electra, ne sera pas une bonne affaire pour George Duke, car il enchainera deux mauvais album de pop qui fera tâche pour sa carrière. Il faut attendre la fin de la décennie et la décennie suivante pour renouer enfin avec ce qu’il sait faire de mieux : le jazz fusion pour lui et pour d'autres artistes ; Dianne Reeves, Al Jarreau (« Hearts Horizon »), Rachelle Ferrelle, 101 North,  Everette Harp, Sadao Watanabe… et d’autres témoignent d’un savoir faire inégalé dans le mélange du funk et du jazz mais aussi d’une certaine maturation. Sa patte légendaire aux claviers et ses arrangements hauts en relief sont aisément reconnaissable à celui qui prête l’oreille sur cette brise bleue à laquelle George Duke a mêlé son dernier souffle le 5 août 2013.

·       The 1976 Solo Keyboard Album 1976 MPS/BASF
·       From Me to You 1977 Epic/CBS
·       Reach for It 1977 Epic/CBS
·       Don't Let Go 1978 Epic/CBS
·       Follow the Rainbow 1979 Epic/CBS
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·       Master of the Game 1979 Epic/CBS
·       Clarke/Duke Project 1981 Epic/CBS
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·       Clarke/Duke Project 2 1983 Epic/CBS
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thief in the night 1985 Electra
·       George Duke 1986 Elektra
·       Night After Night 1989 Elektra
Face 1 Face 2
Shine on Ride on love
You *Son of reach for it (the funky dream)
Dream on Someday
I will always be your friend Positive energy
framed Let your love shine
Face 1 Face 2
Ouverture Reach out
Light Give me your love
Shane Stand
Born to love you Soon
Silly fighting Celebrate
You (are the light) Fly away

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