LIGHT OF THE WORLD

BIO

Contemporain de DELEGATION et de REAL THING, LIGHT OF THE WORLD est le groupe britannique précurseur du jazz funk ; ce mouvement musical qui évoluera vers l’acide jazz dans la décennie suivante. Formé en 1978, LIGHT OF THE WORLD inclus Jean Paul « Bluey » Maunick , le batteur Everton McCalla, le bassiste Paul « Tubs » Williams, le guitariste Neville « Breeze » McKreith, le percussioniste Chris Etienne, le joueur de clavier Peter Hinds, le trompettiste Kenny Wellington et le saxophoniste David « Baps » Baptiste.

Le groupe, baptisé en référence à un album de KOOL AND THE GANG, signe chez ensign records leurs premiers hits en 1979 ; « swingin‘ », «midnight groovin’ » et « London Town », mais Chris Etienne décède au moment de la sortie de l’album « light of the world ».
En 1980, Nigel Martinez, Gee Bello et Nat Augustin rejoignent la formation pour l’enregistrement du second album « round trip ». L’année 1981 verra la scission du groupe ; Baptiste, Wellington et MC Kreith forment BEGGAR & Co, Maunick, Hinds et Williams se lance dans INCOGNITO, les autres restent dans la formation originelle. En 1982, l’album « check us out » met en avant comme membre apparents Bello, Tubs et Augustin, Nigel Martinez assure la production, exercice qu’il a expérimenté avec succès pour l’album « ‘Nights » de Billy Ocean. En dépit d’un excellent ultime album avant longtemps, LIGHT OF THE WORLD sera phagocyté par INCOGNITO qui lui pique ses membres et son audience. Emmené par le leader Jean Paul « Bluey » Maunick, INCOGNITO a grandi et poussé sur la scène jazz funk, puis acid jazz avec le succès que l’on connaît. Nigel Martinez s’est tourné vers la production et Gee Bello a enregistré un album solo. En 1999, Nat Augustin et Peter Hinds ressuscite le mythe LIGHT OF THE WORLD le temps d’un album fidèle aux origines.

DISCOGRAPHIE

  • Light Of The World (Ensign 1979)
  • Round Trip (Ensign 1980)
  • Remixed (Mercury 1981)
  • Innervoice (Art 1999)

Mon avis : un album très incisif et percutant pour les amateurs de funk les plus exigeants. Les cuivres vifs et omniprésents donnent cette coloration groove jazzy ; marque de fabrique du groupe. Le funk, qui domine nettement le style de l’album, est assis sur une rythmique sèche basse/batterie et exprimée par des musiciens plutôt nerveux. Cependant, si l’on veut être plus critique, il est juste de modérer son enthousiasme, car une écoute attentive et avisée de l’album révèle que light of the world s’est inspiré de nombreux groupes déjà existants ; aussi leurs morceaux sont un condensat de Earth, wind & Fire, Fat Larry’s band et des brothers Johnson, la ligne clavier de clavier de « check us out » rappelle étrangement un morceau des jacksons. Pourquoi se priver du même dessert quand il est bon ! ?

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