Ian Foster

ian foster

Bio-express

On connait peu de choses sur la vie et la carrière de Ian Foster si ce n’est qu’il est né à Londres avec des origines Jamaïcaines et qu’il a eu une carrière courte et obscure comme chanteur et compositeur de 1985 à 1987 à l’ombre de Nick Martinelli quand ce dernier était localisé à Londres, occupé par les productions de LOOSE ENDS et du premier album des Five Star : « luxury of life ». Le fait le plus marquant est qu’il a sorti un unique album et pas des moindres puisqu’il a été produit par Nick Martinelli (himself) en 1987. Cet album nommé simplement « Ian Foster », édité chez MCA, enregistré dans les studios Sigma Sound de Philadelphie, est désormais rare et obscur par définition mais recèle quelques pépites funk dont Nick a le secret. Tous les musiciens, qui d’ordinaires sont mobilisés pour de grosses productions ; Jim Salomone, Randy Cantor, Donald Robinson, Sam Peake…, sont crédités avec le rendu que l’on peut attendre de ces formidables musiciens de session.
Ian Foster est le compositeur quasi unique de tous les titres de son album « éponyme » et ça ne n’est pas rien pour un artiste aussi discret. Avec 2 singles, Ian Foster n’a pas exploité pleinement le potentiel de son album et il s’en est allée comme beaucoup avant et après lui par la petite porte non sans avoir porter le fer au feu dans ce grand chamboulement des genres et des styles musicaux de cette fin décennie 80.
Après cette parenthèse bien heureuse, d’autres formations et artistes de renoms ont bénéficié de ses compositions ; Melba Moore, THE CONTROLLERS, THE TEMPTATION… jusqu’en 1992. Depuis, Ian s’est certainement choisi une autre vie à l’écart des studios.

Discographie vinyle

Mon avis : Même en écoutant pour la première fois ian Foster, on est familiarisé avec sa voix et surtout avec l'instrumentalisation de son album qui restitue une ambiance soul et profonde à l'image de celle des albums de LOOSE ENDS. "out for the count" est une ouverture pleine de promesse pour la suite, "heaven (sent your love to me" prend le relai pour nous ramener à l'époque du remix artisanal, celui qui respectait le cahier des charges du producteur et qui n’altérait pas le mixage original. Il y a des ressorts harmoniques dans ces titres qui nous replongent dans des états sentimentaux anciens qui refont surface grâce à la magie des compositions de Ian et aussi du Fairlight de Jim Salamone. Ian et Nick jouent la carte de la nostalgie avec la meilleur soul de Philadelphie qu'ils enrobent d'un nappage succulent et Féérique de synthèses sonores. On se régale sans risque d'indigestion, car le concept n'a pas vieilli, nous peut être un peu.

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