Michael McDonald
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Bio
Michael McDonald est l’incarnation même du rêve Californien. Sa bonhommie, la barbe grisonnante savamment entretenue, ses yeux bleu azur, son allure simple mais raffinée l’ont aidé à se forger une image de doux crooner sentimental qui sied à son répertoire soft rock blue-eyed soul Californien.
Compositeur, claviériste et producteur, il est un artiste entier et reconnu pour avoir su exporter, comme quelque autres, le son westcoast au-delà de ses terres brulées par le soleil adossé à l’océan pacifique. Pourtant, Michael McDonald est originaire du conté de St Louis, dans le Missouri, issue d’une famille d’origine irlandaise. Adolescent, il a joué dans des groupes locaux, puis déménage à Los Angeles pour tenter une carrière dans la musique. En 1974, il est recruté comme choriste pour les tournées et les albums de STEELY DAN. En 1975, il devient membre comme des DOOBIE BROTHERS, un groupe rock Californien crée avant lui. Il réoriente la musique du groupe vers des sonorités plus soft, voir soul. Il produit en parallèle deux albums de sa compagne, puis son épouse Amy Holland. En 1982, il enregistre son premier album solo : « if that what it takes » qui contient les hits single “I keep forgetting (every time you’re near) et “I gotta try” qu’il partage avec et sur l’album de Kenny Loggins. Il se sépare de THE DOOBIE BROTHERS pour désaccord artistique et reprend sa liberté de composer, jouer, chanter la musique qu’il aime ; de la westcoast pur sucre sans renier pour autant ses racines rock’n roll. En 1984, il collabore avec Quincy Jones sur le hit « yah mo be there » issu de l’album de James Ingram. Il est nominé au Grammy Award (avec James) pour le meilleur duo. En 1985, « no looking back » en est l’album le plus emblématique. Presque entièrement écrit, composé et co-produit par Michael McDonald, il est ce qui désormais fera sa patte ; une voix soul accompagnée d’une instrumentation pop soft rock soignée et très travaillée en studio. En 1986, le titre "sweet freedom" du film « running scared » (avec Billy Cristal & Gregory Hines) rencontre un énorme succès, ce qui provoque la réédition de « no lookin’ back » avec l’insertion de ce titre. La même année, le duo "on my own" avec et sur l’album de Patti LaBelle se classe n°1 dans les charts US. Désormais, Michael McDonald est devenu un choriste de prestige pour les productions discographiques westcoast quelque soit le genre ou le style. Il faut attendre 5 ans, donc 1990 pour que sorte son 3ème album solo : « take it to heart ». Celui prolonge et confirme la transition de Michael MdDonald vers de la musique interraciale. Son succès est modéré. La décennie 90 sera moins active si ce n’est un autre album solo et un duo émouvant avec Aretha Franklin ; "ever changing time". Les années 2000 seront plus prolifiques avec 8 albums, des tournées et de nombreuses sessions de choriste pour des productions de smooth jazz. Le rocker des débuts s’est attendri et bonifié avec les années. L’attachement de Michael McDonald à la Californie, pour ses espaces, sa tolérance, son mode de vie mais aussi sa persévérance à poursuivre son rêve, lui a fait gagner et mériter le statut de crooner « blue-eyed soul ». C’est probablement le meilleur compliment que l’on puisse faire à Michael McDonald.
Discographie vinyle
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Face 1 | Face 2 |
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playing by the rules | that’s why |
I keep forgetting (every time you’re near) | if that’s it takes |
love lies | no such luck |
I gotta try | losin’ end |
I can’t let go now | believe in it |
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Mon avis : "I keep forgettin"’ est le hit incontestable de l’album, il brasse tous les éléments rythmiques issus des influences musicale pour un titre mi-tempo désigné pour les radios des villes et des bourgades ensoleillées de Californie. Pas très éloigné des standards du moment interprétés par ses artistes frères qui excelle aussi sur le même registre ; Bobby Caldwell, Bill LaBounty. Michael McDonald se démarque par une démarche artistique basée sur son aisance au piano, l’usage d’un clavinet et une voix chaude et rauque à la fois. Le ruralisme n’est pas oubliées avec "I gotta try" qui s’appuie sur une rythmique trainante alternant couplets de country et refrains pop romantique analogues à ceux des POINTER SISTERS. Si « if that what it takes» ne brille pas forcément pour son originalité, la qualité de ses arrangements et l'interprétation passionnée d'un nouvel acteur glamour de la scène pop calif est toujours plaisante à écouter encore et encore.
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Face 1 | Face 2 |
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no lookin’ back | + sweet freedom |
bad times | our love |
(I’ll be your) angel | (I hang) on your every word |
by heart | lost in the parade |
any foolish thing | don’t let me down |
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Mon avis : Un album essentiel dans la discographie de Michael McDonald, il est celui qui impose un style, un répertoire, un souffle plus qu'une voix, une présence. Il est intéressant d’entendre que toutes les voies même ombrageuses mènent sur le chemin de la promesse. Celui emprunté par Michael McDonald est à rebours des lieux communs de la westcoast ; pas d’artifices techniques, ni d’effet de manches oratoire ou instrumental, Michael McDonald interprète majestueusement ses titres en s’appuyant sur tous les moyens techniques et instrumentaux pour exprimer uniquement ses sentiments et ses émotions. Des riffs de guitare, une batterie qui sonne encore comme une vraie, des fonds de synthé utilisés comme trames d'ambiances, une rythmique rock dans la forme pour un rendu générale qui explore les ressorts d'un artiste, son âme donc, tourmenté jusqu'à la délivrance. "our love" est une ballade à la fois mélancolique et pleine d'espoir, aujourd'hui son rendu est nostalgique sur le temps qui a passé. Retravaillé pour la deuxième édition du vinyle, sa coloration pop renforcé par une ligne classique au piano électrique en fait le monument valley de l'album. L'ajout de "sweet freedom" sur l'édition 1986 est une démarche purement commerciale, à présent anecdotique pour relancer l'album à la lumière du succès du film auquel il se rattache.
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Face 1 | Face 2 |
---|---|
♦ all we got | ♦ lonely talk |
♠ get the world started | ♦ searchin’ for understanding |
♦ love can break your heart | ♦ homeboy |
♠ take it to heart | ♦ no amount of reason |
♣ tear it up | ♦ one step away |
♦ you show me |
![](https://primary.jwwb.nl/public/o/l/o/temp-hsdfznnvllrofdlpzfgp/pasted-image-thu-jan-02-2025-17-41-53-gmt-0100-heure-normale-d-europe-centrale-high.png?enable-io=true&enable=upscale&crop=603%2C638%2Cx0%2Cy0%2Csafe&width=530&height=561)
Mon avis : A l’ouest toute pour Michael McDonald, qui guéri et requinqué depuis son chemin de croix artistique de son album précédent, oh combien réussit mais qui n'a pas reçu l'accueil critique qu'il méritait, délaisse un peu le rock pour la pop, voire la R’nB sucrée de Los Angeles sur certains titres même si le travail en amont en écriture et composition et la motivation de Michael sont toujours au rendez vous. Les claviers éclatants rappellent ceux des productions de Jeff Lorber ou même des albums de Michael Franks. La voix et les mélodies restent authentiquement californiennes, pour cela Michael est toujours inspiré même si sa démarche sonne un peu plus commercial. Comme il se doit, il nous offre un titre coup de poing avec « you show me », où une ballade sentimentale est exprimée du tréfonds de son âme ténébreuse en une sublime mélancolie. Michael est un passionné lucide, son Eden artistique est la Californie qu'il chante et invoque par le souffle de sa voix d'infini nuances selon les titres comme son humeur.
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