Nigel Martinez

Bio

Nigel Martinez est né et a grandi dans la ville de Leicester en Angleterre. Durant son adolescence,  il s’est produit au sein d’un groupe musical local « THE STEAM » dans les bases des forces armées US. Leur répertoire était les reprises de THE JACKSON 5, KOOL & THE GANG, James Brown, Rufus Thomas, Millie Jackson… tous ces groupes et ses artistes ont nourri sa passion pour la musique et sa motivation pour la batterie. Il devient aussi musicien suppléant pour des artistes ou formation US qui passent  par l’Angleterre.

En 1976, il devient batteur, quasi membre de THE REAL THING, qui commence à aligner les succès dans les charts UK. Nigel déménage à Londres pour être recruté par l’agence Chappel Music. Il y enregistre entre 1977 et 1978, son premier album « better things to come » d’où sont issus les singles “love the way you love”, “better things to come”. Même si ne sont pas des succès commerciaux, la renommée est faite et Nigel d’enchainer des sessions d’enregistrement et des Lives pour Marvin Gaye, Barry White, Heatwave, Mary Wilson, Al Jarreau, Sheena Easton et plein d’autres de passage en Angleterre. Ces expériences riches et stimulantes ont convaincu Nigel de persévérer comme multi-instrumentaliste ; batterie, percussion, basse et d’envisager à présent la production. En 1981, la production, les arrangements et certaines compositions de l’album « night feel like gettin’ down » de Billie Ocean lui sont confié par GTO Records. Le single titre de l’album atteint la première place des charts et lui ouvre la porte des Etats Unis. Il est aussi batteur de session sur l'album de DELEGATION II. L’année suivante, il réitère sa collaboration avec Billy Ocean pour l’album « inner feelings ». C’est à ce moment qu’il rencontre celle qui deviendra son épouse et sa protégée : Josie James. Elle est américaine et choriste de session/concert très active dans le milieu du jazz fusion Californien au coté de George Duke et sur ses productions, THE CRUSADERS, Patrice Rushen… De son côté, Nigel est tout aussi occupé sur le sol britannique au côté de THE REAL THING, LIGHT OF THE WORLD, mais collabore aussi avec des artistes Etats-Uniens comme Patrice Rushen, Herbie Hancock, Philip Bailey, Norman Connors... En 1986, il produit un singles deux titres pour son épouse ;  « Dance You Up » and « It’s Up to Me ». L’album enregistré en Angleterre sortira bien plus tard sur le label de vétéran expansion Records. Nigel Martinez s’est localisé à Los Angeles où il est demeuré actif sur ses projets d’albums solo, ceux  de  son épouse et même de son fils Marlon Martinez !  Depuis peu il a aidé à la résurgence d’un groupe fétiche LIGHT OF THE WORLD en produisant leur nouvel album « jazz funk power » où il joue claviers et batterie. Il est aussi monté d’un cran dans l’industrie musicale avec sa société de production NJMMEDIA INC, car il estime que l’on n’est jamais mieux servi que par soi même. En tout cas, Nigel a une bonne étoile.

Discographie vinyle

Face 1 Face 2
Better things to come masterpiece
number one lady I’ll never be leaving you
don’t go let the feeling take you there
I luv the way you luv Caribbean lady
You’re mine now Hey girl

Mon avis : Coup d’essai, coup de maître pour Nigel Martinez pour son premier et véritable album solo en duo artistique avec son guitariste fétiche : Victor Linton. En tant que musicien, il a déjà tout d’un batteur aguerri ; le sens rythmique régulier d’un « John Robinson » et la fougue virevoltante d’un « Harvey Mason ». Ce n’est pas le plus séduisant des crooners, mais il sait chantonner, suffisamment pour exprimer quelques émotions. Un gros travail de composition pour un résultat soul/funk authentique et original qui, si l’album avait eu une audience plus large, aurait du tuer le DISCO en 1978 avant que « off the wall » de Michael Jackson n’en fut attribué de cette audace en 1979 ! Nigel se révèle aussi être un redoutable arrangeur et mérite même l’attribue d’un producteur artistique, car Il est évident que celui crédité, est plus orienté pop rock et qu’il a servi ici à lui ouvrir les portes du prestigieux studio Chappel de Londres. « better things to come » a redéfini la soul/funk à l’anglaise, vivant et cuivré, complexe et entrainant sur le plan rythmique, élégant par ses cordes harmonieuse. Nigel Martinez a ouvert la voie à d’autres : REAL THING, LIGHT OF THE WORLD, Billie Ocean… Son album resté longtemps oublié du public et des collectionneurs refait surface en réveillant une certaine nostalgie d’un savoir faire disparu de l’industrie musicale Anglaise et peut être même de son auteur. Quand aux musiciens non crédités, le manque de transparence de STATE records est une énigme.