BILLY OCEAN

BIO

Billy ocean fut un artiste un peu marginal dans l’univers de la funk. Né Charles Leslie en 1950 à Trinidad et Tobago, il a émigré en Angleterre avec sa famille quand il avait 8 ans. A l’adolescence, le jeune Charles chantait régulièrement dans les clubs de Londres tout en travaillant quelques temps chez Ford pour payer ses factures. Il enregistra discrètement son premier single sous le nom de « Scorched Earth » en 1974.

En 1976, le désormais Billy ocean enregistra le single « love really hurt without you » qui se plaça 2ème dans les charts Britanniques et 22ème aux Etat Unis. En 1980, il enregistre « city limit » chez GTO records. Produit par Ken Gold ; le talentueux faiseur de hits (delegation et the real thing), Billy place « stay the night » et « are you ready » dans les charts U.S.

En 1981, il signe chez EPIC et sort un album « nights, (feel like getting down) » dont le morceau éponyme deviendra un hit, 4ème dans les charts américains. Dans cette album signé Nigel Martinez, il reprend avec une nouvelle instrumentation quelques morceaux de son précédent album « city limit ». En 1984, Billy ocean fait un tabac dans avec « Caribbeen Queen » et ses variantes « European Queen » ou même « African queen » selon les pays. Ces titres ont culminé longtemps dans les charts internationaux. L’album correspondant « suddenly », produit par Keith Diamond et distribué chez Jive records, fut un énorme succès commercial ; certifié de double disque de platine.

En 1986, sort l’album « love zone » où il interprète « when the going gets tough, the tough get going » la chanson thème du film « à la poursuite du diamant vert » dont le clip promotionnel le montre paradant avec Michael Douglas et Kathlyn Turner ! « love Zone » qui a une tonalité proche du précédent et qui est plus tourné vers la smooth soul, donna deux hits disque de platine. En 1988 sort « tear down these walls » son 3ème album chez Jive. Bien que moins bon que les précédent, il donne un hit « get outta my dreams, get into my car » qui sera aussi disque de platine !

Les albums suivants n’ont pas eu le même succès et n’ont pas d’ailleurs rencontré leur public. Mais la compilation de ces hits sortie en 1989 marche encore…

En 2002, il fut décoré à titre honorifique de docteur par l’université de Westminster pour ces services rendus à l’industrie de la musique. De nos jour, Billy Ocean joue du steel pan à Londres pour l’ «ebony steel orchestra » et continue de tourné en Europe. 

DISCOGRAPHIE

  • Billy Ocean (GTO 1976)

/ ● ● ●

  • Tear Down These Walls (Jive 1988)

 

Face 1 Face 2
Stay the night Are you ready
What you’re doing to me Whatever turns you on
Who’s gonna rock you Taking chances
Maybe tonight American hearts
City limit  

Mon avis : On remarque d’emblée avec « city limit » une sonorité originale et authentiquement vieille pop anglaise. L’album renferme cependant deux hits en puissance et pas des moindres ; « stay the night » et « are you ready ». Le premier titre renferme des  percussions façon caraïbe est une invitation à la danse et à la fête, le deuxième est très funky, entrainant avec des violons à la façon orientale et des guitares rythmiques qui n’en finissent pas… un cachet très apprécié des connaisseurs. Les arrangements rythmiques rappellent ceux d’un autre groupe ; DELEGATION ; notamment sur « American hearts » ; Ce n’est pas une coïncidence, car Billy et DELEGATION partagent le même producteur et bon nombre de musiciens. Un album agréable à écouter mais qui aurait mérité un meilleur enregistrement.

Mon avis : Réédition partielle de l’album de « city limit » ; les titres repris ont été reproduit (par Nigel Martinez) et réenregistré avec une amélioration évidente au niveau de la qualité de l’enregistrement et discutable au niveau de l’originalité ; les titres repris gagnent en nervosité au dépend d’une certaine fraicheur sauf « stay the night » qui reste identique à la version originale. La tonalité orientée plus funk avec les nouveaux titres et moins pop avec les titres repris repose sur un mixage adapté aux exigences des meilleurs standards US pour toucher le public transatlantique.

un inédit...

Face 1 Face 2
Caribbean queen (no more love on the run) Loverboy
Mystery lady Lucky man
Syncopation Dancefloor
The long and winding road If I should lose you
  suddenly

Mon avis : « suddenly » est un album hybride entre variété international et niche funky pour les puriste se soul funk à haute technicité. Il mélange un staff de musiciens et d’arrangeurs américains et britanniques ; Keith Diamond est un tout récent producteur américain qui s’est plus orienté dans la pop par la suite, Barry Eastmond est un musicien/arrangeur de funk issu de la côte Est des Etats Unis qui deviendra le producteur prolifique de freddie Jackson et de tant d’autres. Terry Silverlight est un batteur de jazz, Vic Linton et Pete Q. Harris sont des musiciens britanniques et Timmy Allen est un transfuge de CHANGE qui entame une carrière de bassiste chez Jive ; label britannique. Ce mélange hétéroclite de talents et d’horizon musicaux différents a enrichi un concept qui s’affranchi des frontières musicales pour toucher un public large multicommunautaire; « caribbean queen » est l’archétype du hit mondialisé, sans doute le titre funk club le plus connu dans le monde entier. Quelques mélodies inoubliables comme celle de « suddenly »  raviveront des souvenirs enfouis.

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