Anita Baker a commencé sa carrière de chanteuse en 1979 dans une formation de détroit : CHAPTER 8 où réside aussi Michael J. Powell qui se révélera pour elle et pour d’autres un grand producteur de soft R&B. En 1983, son premier album solo « the songstress » pour un petit label n’est pas un gros succès commercial mais il lui sert de passeport pour sa carrière. En 1985, Anita signe chez Electra (division de Warner Bros), l’album « rapture » (produit par Michael J. Powell) qui sort l’année suivante est celui de sa consécration artistique et commerciale. L’album recèle les hits « caught up in the rapture » , « sweet love » , « same ole love » et « no one in the world » qui l’ont propulsé au sommet des ventes avec 8 millions d’exemplaires à travers le monde et lui a rapporté deux grammy awards ; celui de la meilleur performance vocale R&B féminine pour l’album et meilleur chanson R&B pour « sweet love ». Une tournée « a night of rapture » est même organisée.

En 1988, son deuxième album « giving you the best than I can » est dans l’esprit mais surtout bénéficie de l’élan du premier est aussi un gros succès critique et commercial.

La décennie 90 commence avec « compositions », un album aux contours jazzy enregistré en mode session live où Anita s’est investie dans l’écriture de nombreux titres et dans sa production. En dépit de singles qui peinent à se classer dans les charts, l’album se vend très bien, il est certifié disque de platine et lui rapporte son 7^ème grammy award ! Anita Baker fait un break en 1991 pour se reposer des tournées mais aussi pour se consacrer à sa vie familiale ... Elle revient en studio en 1994 avec « rhythm of love » dorénavant catalogué dans le registre smooth jazz. Depuis, même si ses albums se font plus rares, son public lui est resté fidèle.