« La fusion du jazz et du funk était une évidence pour ces artistes pionniers afin qu’ils expriment leurs créativités festive de leur époque sans reniement des exigences de la technique ni même de l’âme jazz qui les envoûte»

THE BLACKBYRDS

the blackbyrds

BIO

Inspiré et orienté par le trompettiste Donald Byrd, THE BLACKBYRDS illustre parfaitement l’attachement viscéral qui lie le funk au jazz.  Quand bien même leur discographie, qui s’étale entre 1974 et 1980, soit plus orientée vers le groove funk, il en demeure pas moins qu’à l’écoute de certains de ses titres, on peut penser que THE BLACKBYRDS est calibré pour le fusion jazz. Les membres de cette formation constituée autour de Kevin Toney (claviers) et Keith Kilgo (batterie, chant) se sont rencontrés à l’Université de Howard à Washington D.C. En 1973, le groupe signe pour le label fantasy et enregistre huit albums qui se vendent en tout à plus de un million d’exemplaires. THE BLACKBYRDS ont inspiré de nombreux groupes britanniques comme light of the world et incognito. Ses titres ont été souvent ‘samplés’ par les jeunes générations du hip/hop.

Cette formation précurseur du jazz funk s’est dissoute en 1980 après un dernière album « better days » qui n’est pas un des moindres dans leur discographie, car produit par le légendaire George Duke. Kevin Toney a prolongé sa carrière comme musicien de session pour de prestigieux artistes de la cote ouest ou en solo jusqu’à récemment dans un registre smooth jazz.

Discographie

the blackbyrds - better days
Face 1 Face 2
Dancin’ dancin’ Do you wanna dance
Lonelies for your love Love don’t strike twice
Better days What’s on your mind
Do it girl Don’t know what to say
Without your love What we have is right

Mon avis : Avec « better days », the blackbyrds signe un album funk pur jus, par ailleurs le plus réussi artistiquement grâce à l'intervention de George Duke à la production. Le son est orienté plus  New Yorkais en dépit de la présence de quelques membres de the seawind horns ; formation de jazz fusion basé à Los Angeles. George Duke réussit ici sa production de funk la plus convaincante au regard des semi échec artistiques dans ce registre. Cela prouve l’avantage des jeunes générations à s’approprier les tendances musicales du moment par rapport aux plus anciens quelque soit par ailleurs leur haut niveau d’expertise. La fraicheur ne fait pas tout, il faut ajouter à cela l’excellent niveau de formation musical des membres du groupe pour qui « better days » est plus un exercice de funk quasi scolaire facile qu’une grosse difficulté. C’est bien vu mais surtout bien entendu.

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