« Au pays du soleil levant, sous la bannière de la J-pop, City-pop, des passionnés de nouvelles musiques  ont suivi le sillage soul, funk ou de jazz fusion pour promouvoir des artistes habités par l'amour de la belle musique. »

Yoko Oginome

yoko oginome

Yoko Oginome est un produit culturel et commercial purement japonais. Sa notoriété qui débute au milieu des années 1980, alors adolescente, repose sur un look visuel attrayant où Yoko, comme beaucoup d’artistes de sa génération, occupe un espace médiatique en passant régulièrement à la télévision avec ses clips vidéo ou sur les plateaux d’émissions de variété pour faire la promotion de ses talents de chanteuse et d’actrice.
De son vrai nom Tsujino, Yoko commence sa carrière de chanteuse en 1985 à l’âge de 17 ans d’abord dans une éphémère formation ; MILK avec laquelle elle enregistre seulement 2 singles. Parallèlement, elle est recrutée par casting pour prêter sa voix à des séries animées ; très regardés au japon. Elle continue la chanson en solo avec quelques singles et un album qui la popularisent comme super vedette pop pour jeunes et adolescents. Yoko se lance aussi dans une carrière d’actrice de télévision avec des rôles de premier plan tout au long de la décennie et prête sa voix à de nombreux personnages de dessins animés. Plusieurs albums de ‘J-pop’ sont enregistrés dont « the verge of love » édité en versions lyriques jap et US, qui monte en gamme dans la production puisqu’il est confié à l’excellent producteur américain Narada Michael Walden, l’homme derrière les succès discographiques de Whitney Houston… La passion des Japonais pour la musique made in US, l’attrait et l’excellent accueil du marché Japonais ont permis de nombreuses collaborations mixtes entre artistes des deux rives du pacifique et « verge of love » en est un exemple réussi. Catégorisée « idole » pop des années 80, Yoko Oginome continue sa carrière et reste populaire toute la décennie suivante.

DISCOGRAPHIE FUNK VINYLE

Mon avis : Il est évident que le coup de pouce de Narada y est pour quelque chose dans la démonstration tout en muscle et en intensité des titres de Yoko dont le répertoire jusqu’à présent était tourné vers le marché Japonais. Sans vraiment être d’une grande originalité, les compositions pop funk bénéficient d’arrangements studio haut de gamme qui fait une grande place à la programmation et aux nappes de synthé que maitrise l’équipe chevronné de Narada. « postcard from Paris », « is it true » et « you take it all away » sentent bon la pop club initiée avant elle par le trio de producteurs britanniques Stock, Aïtken & Waterman. La musicalité des titres et leur féminisation s’inspirent beaucoup du travail effectué pour les albums de Whitney Houston et dans « sensationnel » de STARPOINT. Un point positif, l’accent de Yoko est peu marqué.
En résumer, l’album est au top pour les fans de rythmique pop synthé mais un peu artificiel voire désuet par rapport aux standards équivalent R&B US.

Créez votre propre site internet avec Webador