« En Europe, des talents ont surfé sur les vagues musicales post disco, pour faire émerger de ces écumes une vision de son art de vivre en chansons et en fêtes des corps et de l'esprit »

Oattes Van Schaik (THE LIMIT)

oattes van Schaik - THE LIMIT

BIO

Bernard Oattes et Rob Van Schaik ont formé THE LIMIT/ Oattes Van Schaik en 1982 comme concept projet pour respectivement la scène musicale Européenne post disco et la scène Funk New Yorkaise. Avant cela, ils avaient appris sur le tard la fonction de compositeur/producteur sur la scène Néerlandaise dans le funk et l’euro-pop mais avaient surtout un carnet d’adresse garnis de nom d’artistes et de musiciens américains. Leurs premiers singles sous THE LIMIT furent " crimes of passion" et surtout le hit modéré "she’s so divine" en 1982. En 1985, l’album « THE LIMIT  / Love attaxx » sort simultanément en Europe et aux Etats Unis, une astuce marketing (mais surtout des contraintes légales) a consisté de prendre un nom anglicisé pour le marché Européen et d’accoler leur patronyme et de titrer « love attaxx » (ça fait plus club) pour le marché US. Deux versions de l’album coexistent sous deux pochettes différentes et quelques titres divergent au niveau du mixage et du timing, notamment ; « say yeah » interprété par Gwen Guthrie ; un gros hit bien placé dans les charts UK et US. L’enregistrement des titres ayant eu lieu en Hollande, en Belgique et à New York fait de « the limit/love attaxx » un album transatlantique avec des musiciens des deux cotés de l’atlantique, dont certains sont fameux. Oattes Van Schaik collaborent aussi comme producteur pour d’autres artistes et formation, on leur doit le hit "love takes over" des 5 STAR !
THE LIMIT n’a duré que le temps d’un album, ce qui a contribué à renforcer le caractère culte de son unique Lp. Après cela, Bernard Oattes et Robert Schaik ont poursuivi ensemble leur activité de producteur pour différents artistes mineurs de la scène (synth)pop Hollandaise puis la décennie suivante a vu Bernard tenté sa chance en solo dans le smooth jazz.

Discographie Lp

THE LIMIT - Oattes van Schaik

Mon avis : Avec un peu d’indulgence sur le fond pour des compositions non sophistiquées mais tout à fait dans l’air de son temps par un usage non modéré de la programmation, l’album dans son ensemble est très plaisant à écouter, voire assez bluffant pour les amateurs de basse électronique. L’instrumentation, qui rend hommage à la synthèse analogique vintage, est bien spatialisée et sonnaient juste et bien à la fois pour les clubs et chez soi avec sa chaîne HIFI. Coïncidence ou inspiration, la tonalité de l’album ressemble à celle du BLUE FEATHER de 1985. On peut s’en réjouir en y voyant une patte vocale Euro-pop et non un funk copié-collé du son black New Yorkais. "say yeah" recycle l’instrumentation/programmation de "love takes over" des 5 STAR, quelle ressemblance ! … A part “everything about you” une ballade douce et romantique, le contenu de l’album est homogène et ses titres n’ont d’autres ambitions que d’en mettre plein la vu (ou plutôt les oreilles) à ceux qui pensent que le funk est une musique de black. Eh bien nom, Oattes Van Schaik ont flairé le coup et vous en sert mais une fois.