"De beaux et talentueux artistes à la musique pétillante de vitalité pour une jeunesse insouciante et heureuse sous le soleil de Californie." 

SHALAMAR

BIO

SHALAMAR est le digne représentant d’un courant musical de Californie où se mêlent rythmes funky, mélodies joyeuses et refrains d’insouciance. SHALAMAR est pourtant né à New York en 1976, sous l’impulsion d’un agent Dick Griffey et d’un producteur de spectacle Don Cornelius. Ce dernier avait recruté de jeunes figurants pour un spectacle musical télévisuel uptown festival de son show : « soul train » qui est aussi son propre label de musique. Pour mettre un visage à ce groupe, il mit en avant Jody Watley, Jeffrey Daniel et Gérald Brown, qui étaient auparavant de simples danseurs. Sur la lancée, il produit avec Dick Griffey et Simon Soussan, un producteur de disco, le premier album de SHALAMAR : « uptown festival » qui contient un medley de tubes de la Motown. n 1978, soul train fut rebaptisé S.O.L.A.R. (Sound of Los Angeles Records) dont le logo emblématique rappelle les astres du jour et de la nuit. « Disco garden », le deuxième album de SHALAMAR est l’occasion pour Jeffrey Daniel de remplacer Gérald Brown et de mettre en selle Leon Sylvers,III qui sera dorénavant leur producteur exclusif. « take that to the bank », un single de l’album se classe 11ème dans les charts. La formule SHALAMAR s’appuie désormais sur le trio de charme et de voix ; Jody Watley, Howard Hewett et Jeffrey Daniel ; les nouveaux protégés de Dick Griffey pour qui SHALAMAR en est un des groupes les plus prestigieux de son label avec THE WHISPERS, DYNASTY et MIDNIGHT STAR… En 1979, l’album « Big fun » est un succès avec les hits que l’on connaît : « the second time around » et « right in the socket », classés tout deux n°1 dans les clubs

 

En 1980, c’est « three for love », autre très bon album, vraisemblablement celui dont la sonorité colle au plus près de l’image du groupe ; des mélodies simples, légères et joyeuses. En 1981 fut lancé dans la précipitation et sans doute avec négligence dans la production, leur 5ème album : « go for it » : un bide commercial et artistique… En 1982, c’est « friends » ; l’album qui marque l’apogée de leur carrière et l’aboutissement artistique et musicale de SHALAMAR ; un gros succès en Angleterre. Pour certain, « a night to remember » ; single de l’album est le plus grand tube funk de tous les temps…

En 1983, sort le 6ème album « the look » ; inégal et expérimental avec des rythmes pop électriques. C’est le début de la fin quand peu après Jody Watley et Jeffrey Daniel quittent SHALAMAR qui continue sans eux avec des pseudo-artistes figurants… Il s’en suit un déclin avec des albums qui ne perpétuent pas l’esprit du groupe mais qui courent derrière la nouvelle vague électro-pop du moment. Quand le marchandising prend le pas sur l’artistique, c’est tout le label qui prend un coup ; SHALAMAR est officiellement dissous en 1990, SOLAR suit la même destinée l’année suivante.

Jody Watley a eu une carrière solo assez honorable chez MCA avec six albums solo urban funk et quelques vidéos. Howard Hewett fut presque aussi prolifique avec quelques albums dans un registre plus soft mais qui ne rencontre pas de succès. Il collabore désormais comme plume ou voix avec de nombreux artistes dans des productions variées de soul et de smoothjazz.

Discographie 

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  • Go For It (Solar 1981)
  • The Look (Solar 1983)
  • Heartbreak (Solar 1984)
  • Circumstantial Evidence (Solar 1987)
  • Wake Up (Solar 1990)
Face 1 Face 2
The right time for us The second time around
Take me to the river I owe you one
Right in the socket Let’s find the time for love
  Girl

Mon avis : Véritable premier album du groupe avec le style et l’esprit Shalamar, véritable produit de la musicalité SOLAR. Des mélodies gaies, légères qui ont fait la marque de fabrique et la légende du groupe. Le style aérien et souple est assuré par une rythmique mettant en avant une basse ronde et un tempo dance appuyé juste ce qu’il faut. Le rythme s’installe avec aisance dans la durée étendue des morceaux. « Big fun » reflète parfaitement l’insouciance d’une jeunesse heureuse de la Côte Ouest en cette fin de décennie 70.

Face 1 Face 2
A night to remember Friends
Don’t try to change me Playing to win
Help me I just stop because I had to
On top of the world There it is
I don’t wanna be the last to know I can make you feel good

Mon avis : Avec « Friends », SHALAMAR fait un retour fracassant sur les planches du label SOLAR et plus généralement sur la scène musicale funk de la côte Ouest. L’esprit SHALAMAR est conservé ; cuivre et cordes sont toujours présents, avec une nécessaire évolution vers un funk plus abouti par une mise en œuvre instrumentale plus riche et variée en claviers et en sons synthétiques (moog basse, vocoder…) La qualité d’enregistrement et du mixage permet aux multiples instruments d’être clairement audibles, en réponse à l’exigence des passages en club. Les couplets percutants de Howard Hewett à la voix mielleuse, les refrains aux mélodies simples et consensuelles permettent au groupe de marquer durablement leur époque avec cet album qui frise la perfection.

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