" le mythique label US est devenu un patrimoine musical universel irrigué par le talent de générations d'artistes qui se sont succédé pour nourrir l'espérance des suivantes pour une société plus ouverte et plus juste...en musique"

Finis Henderson

milira jones - Apollo Theatre

Bio

Finis Henderson fait parti de cette catégorie d’artiste bien né mais qui à su manœuvrer intelligemment dans le milieu du spectacle et de l’Entertainment pour se faire une place au soleil après un unique album enregistré chez le mythique label Motown en 1983. Originaire de Chicago, il est issu d’une famille bien implantée dans le milieu du spectacle par son père manageur de carrière, il est filleul de Sammy Davies et cousin de Al McKay (guitariste de EWF), c’est donc avec de nombreux atouts que Finis débarque à Los Angeles au début des années 80 pour tenter une carrière solo. Il signe à la Motown pour un album qui sort en 1983 simplement titré « Finis ». Cela tombe bien pour l’image du label qui s’apprêtait à fêter ses 25 ans d’existence et qui tentait de rajeunir son répertoire en recrutant de jeunes et nouveaux talents dont Finis Henderson en est le bénéficiaire mais aussi le flambeau. L’album « Finis » réunit tout le gratin des musiciens des meilleurs studios de Los Angeles pour un rendu (stéréo)typé mais convaincant. Le titre "skip to my lou" en est le titre fort ; c’est un funk efficace plaqué sur une comptine pour enfant du 19ème siècle! Astucieux et subversif pour les puritains, mais tellement Californien. Aujourd’hui encore, ce titre est considéré comme culte en Californie et au japon. Son expérience dans la musique a permis a Finis de ricocher vers une carrière de comédien, de show man et d’entrepreneur à Las Vegas comme à Atlantic City. Son amour pour la musique est demeuré intact, paraît il, en tout cas quelques singles récents sont disponibles en téléchargement.

DISCOGRAPHIE

Face 1 Face 2
skip to my Lou call me
making love crush on you
lovers I’d rather be gone
you owe it all to love school girl
blame it on the night  

Mon avis : Si l’on n’attend pas un album à visée artistique, alors « Finis » s’apprécie comme une sucrerie, une récréation que l’on s’accorde pour se distraire, voire pour rêvasser. S’il existait une catégorie variété commerciale aux États Unis, « Finis » aurait toute sa place, non pas que ce soit un qualificatif péjoratif pour un album, mais parce que les compositions ne sont pas écrites pour être originales mais pour plaire. Bien construit, bien arrangé, bien joué avec un savoir faire de musiciens indéniable, « Finis » s’inscrit dans un courant musical R&B qui lorgne vers la pop californienne, avec une abondance de belles mélodies et de bonnes intentions sentimentales portée par un Finis plus enjoué et crâneur qu’investi de la tradition d’un label illustre. S’il est un intérêt certain à écouter « Finis » est qu’il montre un chemin que beaucoup d’artistes issus de la soul/R&B après lui suivront pour le meilleur et pour le pire : « A l’ouest toute ! ». Alors on plonge !  

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