« Pour être honoré de leur étoile au Hollywood Walk of Fame, ces stars ont transcendé la culture musicale qui les avait imprégné en un art qui a ébloui le monde»

Michael jackson - the king of pop
michael jackson

BIO - discussion

Tout a été dit ou presque sur la légende Michael Jackson qui a été la star la plus adulée de la planète et l’artiste le plus respecté de l’industrie de la musique. Depuis son enfance au sein des JACKSON FIVE jusqu’à l’âge adulte et le début de sa notoriété internationale fin 70, il n’a cessé d’occupé la scène musicale et médiatique. .

D’abord comme artiste par un immense talent scénique et d’interprétation puis peu à peu dans la rubrique people pour ses extravagances fortement médiatisés, le remodelage de son visage, sa mégalomanie, ses relations ambiguës avec les enfants et la fin dramatique de sa carrière. Il faut remonter à l’enfance pour comprendre et saisir Michael Joseph Jackson ; élevé dans une fratrie de neuf frères et sœurs dans une banlieue pauvre de Chicago. L’autorité du père n’a d’égal que la dureté de la vie qui pousse les frères Jacksons à se produire sur les scènes locales de la ville de Gary. Repérés par Diana Ross, ils sont présentés à Berry Gordy pour une audition. La suite, on la connait, la carrière du groupe démarre en trombe, peu avant celle solo du benjamin Michael Jackson. Sa rencontre avec Quincy Jones sera déterminante. Elle commence par une apparition dans la comédie musicale « The wiz » en 1978 et se concrétise avec leur première collaboration en studio : « off the wall » ; premier succès mondial et commercial … suivra « thriller » en 1982 qui fera date comme étant l’album le plus vendu de tout les temps toute catégorie confondue Parallèlement « THE JACKSONS » continuent d’enregistrer mais c’est Michael Jackson la star.
En 1987, « bad » représente un énorme défit artistique et technique… Même s’il se vend moins bien que « thriller », il demeure aussi un énorme succès commercial et renforce la stature du « king of pop », superlatif de son invention mais collera dorénavant à son personnage qui efface et écrase désormais l’homme privée…
Puis viendra « dangerous » en 1991, un album avec plein de pépites tout aussi réussit que ceux produits précédemment. Toujours plus cher, plus haut, plus grand, la carrière du auto proclamé "king of pop" est désormais gérée comme une industrie de masse à grands renfort de marketing et de communication astucieuse. Ses déboires sentimentaux, ses ennuis judiciaires n’entameront en rien la légende qui continue en dépit d’albums manqués et d’une certaine atonie dans la créativité qui repose pour beaucoup sur le recyclage de ses anciens succès. A 50 ans, le 29 juin 2009, Michael nous quittait brutalement sans avoir pu accomplir sans doute un objectif énorme qu’il s’était fixé ; réaliser une série de concerts énormes pour redevenir n°1. "the king of pop" n'est plus mais Michael Jackson demeure dans le cœur de ses fans comme une légende encore vivante quelque part entre songes et rééditions de ses anciens succès et la découverte sans cesse de nouveaux inédits posthumes.

DISCOGRAPHIE VINYLE Epic records

michael jackson - off the wall

Mon avis : Album important dans la discographie de Michael Jackson grâce notamment aux deux solides hits funk « don’t stop ‘til you get enough » et « rock with you », dont on peut saluer au passage le travail d’arrangement rythmique très efficace de Michael Jackson et Rod Temperton. « Off the wall » pêche par un positionnement ambivalent entre R&B sucrée encore ancrée dans la féerie des années 70 et une certaine théâtralité funk un peu forcé emprunté de l’esprit THE JACKSONS avec « working day and night », « get on the floor » et « burn this disco out ». « I can’t help it » est devenu un classique soul jazz, doux comme une feutrine, il vous plonge dans un univers éthérée enivrant. La musicalité impeccable est confiée aux meilleurs mains de la côte Ouest avec un noyau rythmique réunissant le bassiste Louis Johnson et le (nouveau) batteur de Rufus : John Robinson. Beau programme mais on reste un peu sur notre faim. Je pense que l’intérêt de « off the wall » réside aussi pour une part comme étant l’album qui a précédé le suivant… là où a commencé la magie, ici démarre la légende.

michael jackson - thriller

Mon avis : « thriller » est incontestablement une réussite artistique, une prouesse musicale et un triomphe commercial qui fait dorénavant parti du patrimoine culturelle mondial. Il prouve en outre que le rêve américain existe à force de foi, de travail et de persévérance. Sa réussite artistique repose la complémentarité de deux immenses talents Michael Jackson ; le créatif, et Quincy Jones ; l’oreille, dont l’expertise musicale a été enrichi d' une carrière de 25 ans déjà dans le bebop, le jazz et plus tardivement le funk et le R&B. Il ne faut pas perdre de vue que son enregistrement se situe au moment de l’aboutissement du funk et de la pop façon westcoast et l’album hérite de tout cela comme un bébé bien né après de très longues sessions d’enregistrement, de mixage (8 mois) et de sélections des meilleurs titres et démos. Ce qui frappe dans « thriller » et ce qui fait aussi sa force est que tous les titres sont différents techniquement et musicalement mais semblent pourtant être issus du même jus, ce qui fait qu’ils se renforcent mutuellement et sont complémentaire dans l’édifice final. Il devient difficile de les classer par ordre de préférence ; on les aime tous. Écouté individuellement, ils ne sont pas très compliqué sur le plan strictement instrumental, mais les compositions et les arrangements âprement travaillés et réfléchis donne une impression de fraicheur et de spontanéité qui fonctionne encore. Bien évidemment la fibre nostalgique joue aussi, le dernier titre de la face B en était un arrière goût, surtout pour ceux qui ont vécu leur enfance ou leur adolescence dans les années 80… ces derniers pourront se dire d’ici quelques années ou arrivés au terme de leur vie, j’ai eu la chance d’avoir vécu cette époque où j’ai dansé sur « Billy jean » ou sur « wanna be starting something », frissonné sur « thriller », aimé sur « the girl is mine », rêvé avec « human nature »…c’était une époque vraiment formidable !

"carousel" est un titre inédit finalisé et non démo de la session d'enregistrement de l'album "thriller". Il contient tous les ingrédients d'un excellent titre R'nB, mais il fut finalement écarté au profit de la composition de TOTO : "human nature"; orientée plus pop.

A la fin du travail d'enregistrement et du mixage de "thriller", après un pressage test, Michael s'est ému que la face 2 manquait de "punch". En effet, faire "tenir" 5 longues pistes sur une face d'une galette vinyle nécessite de réduire l'amplitude des microsillons, donc de la dynamique sonore. Le producteur 'Q' et l'ingénieur du son Bruce Swedien ont décidé d'éditer (raccourcir) 2 titres ; "Billie jean" et "the lady in my life" pour recouvrer le "punch" qui faisait défaut aux oreilles de MJ. Sur le dernier titre , un refrain et un couplet ont été amputés. La version longue n'ayant jamais été distribué dans le catalogue de MJ, il réside maintenant ici et sur youtube. "the lady in my life" est un titre quiet storm qui révèle la magie qui s'est manifestée dans les studio de westlake entre avril et novembre 1982...

michael jackson - bad

Mon avis : Cinq ans après « thriller », « bad » est arrivé dès le 1er septembre dans les bacs des disquaires. Jamais un album n’avait été autant attendu par un public aussi large. A la pointe de la programmation et des capacités des studios d’enregistrement de l’époque, « bad » a tenté de relever le défit de surclasser « thriller ». Techniquement en tout cas, c’est fait, mais sur le plan artistique et de l’orchestration, on observe une divergence entre deux orientations. Une reproduction de la recette de l’album précédent et la recherche effrénée de l’innovation, voire de l’inédit déconstruisent la cohérence de l’ensemble révèlant le tiraillement du personnage entre icône pop magnifiée ou pop star écorchée.
« I just can’t stop loving you » qui est le premier single sortie ; balade fortement romantique ne donne pas la bonne température du contenu plus sombre et trituré. « Liberian girl », « bad », « man in the mirror » sont des titres relativement académique du point de vu de leur influence pop, « another part of me » et « smooth criminal » sont les homologues vaguement funk et moins saisissant que « wanna be starting something » et « thriller », « Dirty Diana » réitère l’esprit rock de « beat it » même s’il va plus loin par son intensité métal. « the way you make me feel » et « speed demon » expérimente le R&B de ce que Michael a pensé être celui de la décennie suivante. Il semblerait que de fortes dissensions sont apparues entre lui et Quincy Jones, justement sur cette orientation plus technique que mélodique que Michael a voulu et a pu imposer comme co-producteur de l’album. De nombreux singles (9), de clips, une tournée et même un film « MOONWALKER » ont dopé les ventes de « bad » et prolongé son succès. Le meilleur du marketing ne fait pas l’inspiration artistique, Michael qui n’en manque pas n’a pas raté son rendez vous avec ses fans mais « bad » n’en est pas pour autant un album historique, juste excellent et novateur !

Pour les 25 ans de l'album BAD, en plus de nombreuses démos, 2 titres inédits finalisés en studio ont été intégrés dans l'édition double vinyle anniversaire. "streetwalker" ; un grooverider  électro tranquille  et "fly away"; un titre quiet storm n'avaient pas été retenu pour l'album officiel en 1987.

michael jackson - dangerous

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